Depuis Peyriac de Mer, direction Bages via le Sentier du Golfe Antique. Traversée de Bages avec pause pour un retour sur Peyriac de Mer d'abord par un peu de route ouvrant la vue sur tous les étangs puis ensuite en passant par le Roc de Berrière et surtout avec NOTRE PAUSE BAIGNADE au bord de l'Etang du Doul.
Un peu de culture :
1/ Peyriac de Mer
Au cœur du Parc Naturel Régional de la Narbonnaise et bénéficiant du label RAMSAR (convention visant à la protection des zones humides), ce village occitan, avec ses carriérettes médiévales et ses callades,a conservé sa place typique et sa fontaine, où l’on peut se rafraîchir sous les platanes habités par une faune bruyante.
Observez les maisons incrustées dans les arches de l’église du XIVème siècle, la pierre sculptée de Saint-Paul Serge en façade d’une vielle maison, et montez la rue du moulin pour découvrir l’ancienne saline enchâssée entre le Roc de Berrière, le Pech du Mour et la « passière" délimitant l’étang de Bages-Sigean.
2/ Bages
Tombé à moins de 700 habitants au début du 19ème, Bages reste un petit village de pêcheurs, d'agriculteurs et d'artisans, ne s'ouvrant lentement au monde moderne que sous la Monarchie de Juillet (1830-1848).
Grâce à la viticulture, il commence à prendre son essor sous le Second Empire et au début de la Troisième République, atteignant presque 1 200 habitants au début des années 1880. Il est alors en pleine prospérité comme en témoignent l'extension du village hors de la vieille enceinte médiévale, avec la construction de nombreux bâtiments dont l'école communale (aujourd'hui Centre Louis Daudé) en 1884.
Comme toutes les communes du Narbonnais, il est touché par la crise du phylloxéra, puis par la crise viticole de 1907. Les Bageois participent en nombre au grand mouvement de protestation lancé par Marcellin Albert : l'un d'entre eux, un ouvrier agricole de 18 ans, Gaston Pagès, est tué par la troupe lors d'une manifestation à Narbonne le 20 juin 1907.
Après la Grande Guerre, au cours de laquelle périssent au champ d'honneur 31 Bageois, la commune connaît un déclin régulier jusqu'à la fin des années 1960, tombant autour de 550 habitants.
Le vieux village et le hameau des Pesquis ont alors de nombreuses maisons en ruine ; seul, Prat-de-Cest, sur la Nationale 9, connaît un certain développement, aspirant même à devenir une commune indépendante.
Ce n'est que dans les années 1970, grâce notamment à la démoustication et à la mise en place d'un réseau de tout-à-l'égout, que commence le renouveau de la commune qui compte aujourd'hui plus de 800 habitants.
Si la viticulture et la pêche demeurent toujours présentes, elles ne jouent plus dans l'économie locale qu'un rôle secondaire, Bages accueille de plus en plus une population attirée par la beauté du site.
3/ Etand du Doul
Sur un chemin de planches, le sentier commence à la surface de cette ancienne saline, exploitée jusqu’à la fin des années 1970.
On peut alors choisir de poursuivre autour de l’étang du Doul, unique lagune à la salinité très élevée (deux fois supérieure à celle de la mer !!). Ne pas hésiter à expérimenter la baignade dans cette « mer morte languedocienne » ! (baignade autorisée).
Ces deux sites ont été acquis en 1978 par le Conservatoire du Littoral, et sont depuis des espaces naturels protégés soumis à une réglementation spécifique.
Durée moyenne de cette balade : 4 heures; Distance à parcourir : 15 km avec 150 mètres de dénivelés cumulés (niveau : moyen)
Infos pratiques :
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